Laure est une passionnée de nature, de cuisine et de bien-être. Fondatrice de la marque de chocolat d’exception Carrés Sauvages, elle a su marier son amour pour le chocolat avec une quête d’authenticité et de bienfaits pour le corps. À travers cette aventure entrepreneuriale, elle explore de nouvelles façons de créer un chocolat à la fois délicieux et nourrissant, tout en mettant en avant des ingrédients de haute qualité et des méthodes respectueuses de l’environnement. Dans cet entretien, Laure nous partage sa vision du bien-être, ses sources d’inspiration et ce qui est essentiel à son quotidien.

Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Laure, j’aime la nature, le sport et bien manger. J’ai fondé Carrés Sauvages, une marque de chocolat d’exception qui conjugue bien-être et plaisir.

Qu'est-ce qui est essentiel pour bien commencer ta journée ?

J’adore prendre le temps de petit-déjeuner : c’est le moment que je préfère dans la journée pour cuisiner. Avant d’ouvrir mes mails et de répondre à de nombreuses sollicitations ou contraintes de l’agenda, c’est un temps pour moi que je m’accorde, qui me met en joie et me donne de l’énergie pour attaquer sereinement la journée.

À quoi passes-tu l'essentiel de ton temps ?

À rêver des recettes autour du chocolat (c’est ce que je préfère, mais cela représente peut-être seulement 10 % de mon temps), à résoudre des problèmes, des imprévus (c’est le quotidien de l’entrepreneur). Mais ce sont aussi ces challenges à dépasser et cette forme d’inconnu qui m’animent. Cuisiner, profiter de la nature et des gens que j’aime : des moments où le temps ne compte pas puisqu’il s’arrête.

L'essentiel, dans un bon chocolat, qu'est-ce que c'est ?

Ce sont d’abord de bons ingrédients : des fèves de cacao de grande qualité, du sucre non raffiné sous de multiples formes, les pépites des producteurs et artisans avec lesquels je travaille. Ensuite, tout se joue dans une transformation qui ne dénature pas la qualité du produit. C’est pour cela que je transforme le chocolat à basse température (« chocolat cru »), ce qui permet de garder un maximum d’antioxydants, de vitamines et de minéraux dont regorge la fève de cacao. On m’a dit une fois qu’il faut du temps long pour faire du bon, et je suis assez d’accord avec cet adage : il faut entre 24h et 72h pour faire le chocolat à partir de la fève, sans inclure le coulage et le conditionnement. L’ingrédient secret est évidemment l’amour du produit.

Quel rapport entretiens-tu avec l'écriture ?

J’adore lire, et j’aime aussi écrire. Mon rapport à l’écriture est à mi-chemin entre la méditation et la narration. Je raconte des histoires avec Carrés Sauvages, on peut choisir ses mots tout en étant factuel. Je ne tiens pas de journal, mais j’adore les romans. J’ai toujours au moins un livre en cours.

Tu as une page blanche devant toi... Que fais-tu avec ?

Je la noircis d’encre. J’aime les mots doux.

Quelle est la plus belle chose qu'on t'ait écrite ?

Un amoureux m’a écrit énormément de poèmes que je conserve précieusement dans une boîte. À l’époque, je pensais qu’il divaguait complètement, qu’il décrivait une autre personne. Et puis le temps est passé, et beaucoup de choses qu’il avait perçues se sont avérées justes. Cette phrase me vient à l’instant : « Tu es un océan qui s’ignore ». On a tous un champ immense intérieur à explorer, des capacités qu’on ignore, des qualités qu’on ignore, des forces qu’on ignore, des rêves qu’on n’ose pas cultiver. On est souvent sa première barrière entre nos rêves et leur réalisation, par manque de confiance en soi.

Trois essentiels qu'on peut trouver dans ton sac :

Un stick à lèvres, un livre, mon portable (j’adorerais dire que je suis déconnectée, mais la réalité est bien le contraire…).

Qu'est-ce qui est essentiel à ton bien-être ?

Je suis devenue un être très sociable depuis que j’ai créé ma première entreprise. On a besoin des autres pour grandir, avancer et rire. Cela dit, j’ai aussi besoin de moments de solitude pour réfléchir et me ressourcer.

Finalement, pour toi, l'essentiel c'est de...

Toujours voir le verre à moitié plein. Je trouve qu’on se plaint trop facilement et qu’on ne se réjouit pas assez de la beauté de la vie. Je dirais donc : jouir des petits riens de la vie qui, en s’accumulant, font des merveilles.

Retrouvez Laure sur instagram @laure_mannessier et @carressauvages

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