Cet été, j’ai renoué avec quelque chose que j’avais presque perdu : le goût du voyage. Un soir de juillet, saisie par un élan d’improvisation, je demande à ChatGPT (que j’appelle affectueusement “le Chat”) de me souffler une idée. Ma demande : une destination en Europe, avec une atmosphère de paradis au bout du monde.

Sa réponse ? Une petite maison d’hôtes cachée dans une région dont je n’avais jamais entendu parler : le Pélion, en Grèce.

C’est ainsi qu’a commencé ma Grande Aventure dans le Pélion – et que mon carnet de voyage est redevenu le témoin de mes découvertes.

Pourquoi le Pélion ? Une destination inattendue

Le Pélion, c’est une péninsule encore préservée, entre Athènes et Thessalonique. Moins connu que les Cyclades, il combine le meilleur des deux mondes : la fraîcheur de la montagne et l’éclat de la mer Égée.

En cherchant un lieu qui allie authenticité, nature et hospitalité, je tombe sur Amanita Guesthouse, niché dans le village de Tsagarada. Le site internet m’enchante : une bâtisse en pierre, un potager bio, une plage cristalline. Et surtout… un petit-déjeuner décrit comme une “award-winning gastronomic experience”.

Il n’en fallait pas plus pour que je réserve.

👉 Et déjà, une première page se remplissait dans mon Carnet de voyage La Grande Aventure.

Vivre le Pélion avec ses cinq sens

À l’arrivée, la nuit est tombée. Mais une odeur sucrée m’accueille dès que je sors de la voiture : celle d’un figuier qui borde la route.

Au matin, je découvre depuis ma fenêtre la mer Égée qui scintille à l’horizon.
Quelques minutes plus tard, me voilà devant une table garnie comme un banquet : confitures maison aux fruits du jardin, salade de tomates cerises zébrées, pain au levain encore tiède, fleurs de courgettes farcies…

Un festival pour les cinq sens.
Et dans mon carnet, déjà, j’essaie de tout décrire : les couleurs, les odeurs, les textures.

La star du voyage : Filaretos, l’hôtelier-mycologue

Si je devais retenir une rencontre, ce serait celle de Filaretos, le propriétaire d’Amanita. Ancien marketeur athénien, il a tout quitté pour se consacrer aux champignons, aux herbes sauvages et à l’art de recevoir.

Avec sa compagne, il a transformé une maison en ruine en un havre de paix où la nature est reine. Chez lui, l’hospitalité prend la forme d’un potager bio, d’ateliers de cueillette, de plats saisonniers et de petits-déjeuners mémorables.

Il a même publié un livre, The Culinary Curiosity of a Hotelier, illustré par sa fille. Une belle façon de transmettre cette passion.

Dans mon carnet, son nom est entouré de petits dessins de champignons – impossible de l’oublier.

Expérience inoubliable : un cours de cuisine au cœur du potager

Un soir, nous participons à un cours de cuisine en plein air avec Kostas Patistis, chef et producteur local.

La scène est digne d’un film : nous cueillons tomates et herbes dans le jardin, trinquons au tsipouro (eau-de-vie locale) et préparons ensemble un festin. Au menu : halva aux agrumes, beignets de fleurs de courgettes, salade de courgettes aux figues, poivrons mijotés aux œufs…

La lumière dorée du soir baigne la cuisine.
C’est simple, authentique, joyeux.
Et ce sont exactement ces moments-là que j’aime consigner dans un carnet de voyage : ceux qui s’impriment dans la mémoire par tous les sens à la fois.

Ombres et lumière : les platanes millénaires

Impossible de parler du Pélion sans évoquer ses platanes. Dans chaque village, une grande place s’organise autour d’un arbre immense, parfois millénaire.

À Tsagarada, son tronc gigantesque force le respect. À Makrinitsa, le “balcon du Pélion”, leurs branches semblent protéger les maisons de pierre.

Ces arbres ne sont pas des décorations : ce sont des points de vie, des lieux de rassemblement. Sous leurs ramures, on ralentit. On prend le temps de lire, de bavarder.

Dans mon carnet, j’ai noté cette phrase : “Ici, la vie s’est construite autour des arbres, et non l’inverse.”

Plages idylliques et surprises marines

Le Pélion cache des plages qui semblent tout droit sorties d’un rêve.

• Mylopotamos : eau turquoise et galets blancs, avec une taverne où l’on grignote une assiette de fruits en regardant la mer.

• Fakistra : une crique sauvage aux airs de calanque, accessible après une descente sportive.

• Damouchari : plage bordée de tavernes pittoresques, cadre parfait pour l’apéro.

• Potistika : plage immense, idéale pour une journée entière, avec un excellent restaurant de plage, Climax.

C’est là aussi que j’ai croisé une étrange créature : la méduse “œuf au plat”. Effrayante au premier abord, elle est en réalité inoffensive… et même utile, puisqu’elle sert d’abri aux petits poissons.

Un souvenir que j’ai consigné aussitôt, en y joignant un petit croquis maladroit.

Saveurs du Pélion : entre simplicité et authenticité

Voyager dans le Pélion, c’est aussi savourer :

• le spetzofai, plat emblématique de saucisses et poivrons mijotés ;

• le trahana, petites pâtes de blé fermenté ;

• le vlita, amaranthe bouillie servie avec huile d’olive et citron ;

• les spoon sweets, confitures ultra sucrées servies à la cuillère ;

• les pommes Firiki, petites et acidulées, fierté locale.

Et bien sûr, le retsina, vin résiné… qui divise !

Dans mon carnet de voyage, j’ai consacré une double page à ces découvertes culinaires. Parce que la cuisine, c’est aussi une façon de voyager.

Infos insolites et utiles

Le Pélion regorge d’anecdotes :

• Il se situe en Magnésie, région qui a donné son nom au mot “magnétique”.

• C’est aussi le berceau mythologique des centaures.

• Sa voie ferrée pittoresque a été conçue par le fils d’Eiffel.

• Et son climat est étonnamment doux : 25°C en plein été, une petite brise… loin des chaleurs écrasantes ailleurs en Grèce.

De quoi remplir bien des pages de carnet.

Et si vous écriviez votre propre Grande Aventure ?

Voilà ce que j’ai rapporté du Pélion : la beauté des paysages, la fraîcheur de la mer Égée, la convivialité des tavernes, mais surtout… l’envie de reprendre la plume.

Parce que voyager sans écrire, c’est un peu comme vivre une histoire sans en garder de trace.

Si vous avez, vous aussi, envie de consigner vos découvertes, vos émotions et vos souvenirs, je vous recommande de découvrir le Carnet de voyage La Grande Aventure.

Un compagnon pensé pour éveiller votre curiosité, donner du relief à vos séjours et transformer chaque instant en souvenir précieux.

✍️ Ma Grande Aventure dans le Pélion m’a rappelé que l’écriture et le voyage vont de pair.
Et j’espère que votre prochaine aventure trouvera, elle aussi, sa place dans un carnet.

✈️ À ton tour : pars en voyage avec La Grande Aventure, et crée ton propre récit, unique, sensible et inoubliable.

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